Jacqueline Âzar est née en 1980.
Elle vit et travaille à Lille.
Relief est son mot préféré, aussi bien en français qu'en anglais.
Trois productions, souvent liées au temps et à la symbolique, émanent de sa pratique.
Photographies et cartographie de lieux, de lieux-dits, s/, s/s. Relater des errances dans le paysage et l'espace, s'attacher à inventorier la mer et ses côtes.
Le second thème part à la recherche d'un archaïque profondément englouti, à la limite du rituel. Photographies de femmes-ventres ou des enfants-jambes, autour du corps, des corps, de leur mouvement ou d'une immobilité déconcertante.
Enfin, il arrive que prennent forme des triptyques polymorphes mêlant installation, textes ou associations de mots, photographies ou illustrations et bande-son, comme la broderie, le raccommodage d'une «pensée qui ne parvient pas à se dire».
Elle interroge aussi sa pratique en prolongeant ses réflexions autour de la corporalité, de soi et de l'Autre, par des expériences autour de la danse, de la performance ou du tatouage.
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